La valorisation agricole, un bel exemple d’économie circulaire

Quevy

En route pour un département où règne une passion pour l’agriculture : le service Valorisation Agricole de Vanheede Biomass Solutions, à Quévy. Nous sommes allés à la rencontre de Pol Pierart (Sales Supervisor) et de Jérôme Charlier (Internal Sales), deux hommes qui ont le sens du contact et pour qui les termes ‘digestat’, ‘compost’ et ‘boues d’épuration’ n’ont plus le moindre secret !

La valorisation agricole, c’est quoi ?

La valorisation agricole, c’est le retour à la terre des déchets organiques. Qu’il s’agisse de la collecte de déchets verts, de restes alimentaires ou de résidus de traitement des eaux, ceux-ci peuvent être valorisés après avoir subi un traitement pour enfin devenir un fertilisant agricole.

L’équipe prend en charge l’entièreté de la filière depuis la livraison aux champs jusqu’aux épandages en passant par tout le suivi administratif.

Au sein du service Valorisation Agricole, Pol et Jérôme ont deux principaux centres d’intérêt :

La valorisation des déchets produits sur le site de Quévy :

  • Le digestat qui résulte de la biométhanisation des déchets agroalimentaires. On parle d’environ 70 000 tonnes par année.
  • Le compost obtenu par un processus de broyage et de fermentation de déchets verts (émondes, fleurs, plantes, feuilles, arbres, herbes, etc.). On parle d’environ 5 000 tonnes par année.
  • Les boues de la station d’épuration du site

La valorisation des déchets pour compte client :

  • Les boues d’épuration ou de potabilisation résultant du traitement des eaux ou encore des boues de process. Vanheede assure la logistique jusqu’aux champs des agriculteurs qui sont responsables de l’épandage.

La totalité de l’activité du service valorisation agricole représente environ 150 000 tonnes chaque année. “La difficulté avec le digestat c’est que son épandage sur les champs dépend des conditions météorologiques car le digestat, liquide, ne peut pas être stocké sur le coin d’une parcelle comme c’est le cas pour le compost”, explique Pol Pierart.

Lorsque les stockages sur le site de Quévy sont pleins, il est impératif d’évacuer le digestat. C’est à ce moment que les conditions climatiques telles que des pluies trop abondantes peuvent avoir un impact sur le travail aux champs. C’est pourquoi il est important d’avoir une clientèle géographiquement dispersée. S’il pleut dans une région, le temps peut être meilleur dans une autre.

Une activité très règlementée

Outre la prospection en Wallonie pour développer le portefeuille de clients auxquels ces produits peuvent être livrés, Pol et Jérôme ont également une lourde charge de travail administratif. En effet, tous les déchets valorisés en agriculture (tant ceux produits par Vanheede que ceux que nous gérons pour les clients) doivent :

  1. Être autorisés par la Région wallonne et par le service public fédéral. Pour ce faire, il faut introduire des dossiers auprès de la région qui accordera alors une autorisation et qui fixera les contraintes analytiques, les contraintes d’épandage, etc., afin de gérer l’évacuation des produits conformément aux souhaits de la Région wallonne et du gouvernement fédéral.
  2. Faire l’objet d’un rapportage annuel